Un article paru récemment dans De Standaard, met en évidence le peu de cas que les autorités font de la question de l’abus policier. En effet, la chercheuse Annelies De Schrijver (KUL) souligne les grands cas de conflits moraux auxquels les policiers sont confrontés et insiste sur le fait que presque rien n’est mis en place dans la formation des jeunes agents pour les amener à adopter un comportement juste par rapport au citoyen lorsqu’ils sont confrontés à un abus ou des violences de la part d’un collègue.

L’impunité commence avec la formation et se termine avec des instances de contrôle (comité P) qui ne sanctionnent quasi jamais les abus.

voici un résumé de l’article:
source: (http://www.standaard.be/cnt/dmf20140924_01284675)

Une étude de la KUL, montre que les policiers sont à peine préparés à comment gérer un dilemme moral. Sur base d’interviews et de questionnaires avec près de 400 reçues, la chercheuse Annelies De Schrijver, a étudié comment se forme l’intégrité des jeunes policiers pendant leur formation.

Selon la chercheuse, la quasi absence de travail sur l’intégrité explique notamment le fait que de nombreux policiers couvrent leur collègues en cas d’abus où de violences. En effet, à part un petit cours de déontologie d’à peine 8 à 14 heures, la question de l’intégrité n’est absolument pas abordée.

exemple: deux policiers en patrouille remarquent une voiture qui fait des mouvements bizarres. Lorsqu’ils l’arrêtent, ils trouvent des armes dans le coffre. les deux personnes qui étaient dans la voiture prennent la fuite en courant. Les policiers en rattrapent un. avant de le conduire au commissariat, un des deux agents met des coups de pied dans le ventre de la personne menottée jusqu’à ce qu’elle donne le nom de celui qui a réussi à s’enfuir.

En théorie, le deuxième agent devrait faire rapport des abus commis par son collègue. Pourtant, c’est rarement le cas. La criminologue affirme que dénoncer un collègue est difficile. Elle dit aussi que de nombreux policiers sont prêts à couvrir la consommation d’alcool ou de drogues par leur collègues. Elle affirme donc qu’il est urgent d’améliorer la formation des policiers qui disposent d’un important pouvoir de décision lorsqu’il sont en patrouille par groupes de deux.