Suite aux multiples interdictions de manifester imposées par la ville de Bruxelles, des militant.e.s du groupe Stop Répressions ont mené ce samedi 2 décembre une action de sensibilisation dans les rue de Bruxelles. Plusieurs grappes de ballons de toutes les couleurs accompagnés d’un petit texte expliquant leur démarche ont ainsi été distribués.
On pouvait ainsi y lire le message que le groupe désirait faire passer lors de la manifestation pacifique interdite par la ville, dénonçant le caractère stigmatisant, clivant et répressif des discours politiques au lendemain des violences survenues à Bruxelles en novembre. Un discours qui ne résout en rien les problèmes existant dans le quartier, et qui même, les renforcerait.
En effet, dans un quartier où le taux de chômage des jeunes atteint presque les 50 %, où les inégalités dans l’accès à une éducation de qualité sont énormes et où les faits de violences policières sont réguliers… Le groupe Stop Répression revendique qu’il serait plus judicieux de s’attaquer à ces « vrais problèmes » plutôt que de rajouter encore plus de policiers dans les rues, ce qui aurait pour effet d’augmenter une fois de plus la stigmatisation des jeunes du quartier et de renforcer les tensions avec la police.
À l’approche des élections M. Close semble jouer un jeu dangereux en s’appuyant sur une politique ultra-répressive qui convaincra a coup sûr un certain électorat, mais qui ne fera pas disparaître les problématique sociales présentes dans la commune pour autant, au contraire…
Le groupe Stop Répression se positionne donc une fois de plus en faveur de vraies solutions sociales et solidaires plutôt que des discours qui jouent sur la peur de l’autre, qui attisent la haine, et qui nous détournent des vrais problèmes . Contrairement à ce qu’ont prétendu la police de la ville et le bourgmestre à coups de rumeurs et de fausses informations.
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